Critique de la notion de lombalgie aiguë et chronique
Un mien ami considérait qu’il n’y avait que deux seuls types de patients franchissant la porte de son cabinet de kinésithérapie ; ceux qui guérissaient tous seuls et faisaient sa réputation, ceux qui ne guérissaient jamais et assuraient son chiffre d’affaires.
Le guide clinique néerlandais sur la lombalgie [1] considère qu’il y a trois types de lombalgies :
Celles qui sont résolues facilement en trois séances de thérapie manuelle
Celles qui mettent un mois à se résoudre avec de l’actif en plus de la thérapie manuelle
Celles qui ne se résolvent pas, à cause des facteurs psychosociaux dont souffre le patient.
Alice Kongsted avait déjà planché sur le sujet [2] en interrogeant par SMS pendant un an des lombalgiques pour connaître l’évolution de leurs douleurs. Elle récidive [3] et simplifie les 8 profils particuliers trouvés par une classification un peu trop fouillée.
Graphique provenant de l’article
En fait, en l’absence de classification, on arrive à une évolution quasiment traçée au cordeau , bien en accord avec les concepts d’aigu et chronique développés notamment par Butler et Moseley
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