Procédure
Patient assis, praticien en arrière de lui. Amener, à partir d’une prise frontale soutenant et guidant la tête, le rachis cervical et dorsal supérieur en inclinaison latérale, en rotation, en flexion et extension.
Le kinésithérapeute apprécie l’harmonie des courbures en inclinaison latérale et lors des rotations. Juger s’il existe une dysharmonie de courbure cervico-dorsale et la noter. Faire réaliser des flexions répétées du cou et de la tête au patient et apprécier l’ouverture / fermeture inter-épineuse donc le degré de flexion / extension.
Une «bosse de bison» peut gêner cette appréciation, le volume de la charnière cervico-thoracique réalisant une cassure «naturelle» en flexion. Elle reste un étage souvent à traiter.
Demander au patient sans induire la réponse s’il existe une douleur ou une limitation dans l’un des mouvements et comparer avec l’impression visuelle. Le guider à l’aide d’un contact sur le vertex dans un plan (inclinaison latérale) puis l’autre (rotation). Les limitations franches seront reconnues par patient et praticien. Ne pas tenir compte des autres, trop subjectives et peut être liées au nombre d’articulations mises en jeu.
Variante
L’ouverture inter-épineuse segmentaire peut être appréciée en demandant au patient de résister activement à un appui frontal ; la poussée antérieure se manifeste par une flexion palpable étage par étage.
Fiabilité inter-examinateurs
Elle est faible [1].
Références bibliographiques
[1] Christensen HW et al. Palpation of the upper thoracic spine: an observer reliability study. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics 2002;25(5):285–92.