
Généralités
La divergence
C’est le glissement de la zygapophyse supérieure sur la zygapophyse inférieure vers le crânial et le ventral. Il est admis qu’elle se produit avec une séparation des surfaces articulaires : le terme est synonyme de désimbrication, des-habitation facettaire. La divergence complète d’une articulaire gauche se fait en inclinaison latérale droite, rotation droite et flexion.
La somme des divergences réalise la flexion.
Observations & signes cliniques
Examen de la divergence passive, sujet assis
Procédure
Patient assis en bout de table, kinésithérapeute latéral à lui. La tête du patient est amenée en rotation et inclinaison latérale homolatérales par la main crâniale du kinésithérapeute, de façon répétitive. Les pulpes de la main caudale sont posées sur les articulaires postérieures examinées. Elles accompagnent et favorisent leur mouvement de divergence.
Valeurs
Une impression de résistance au mouvement lors de la rotation peut être localisée à un segment vertébral refusant la divergence, mais il est fréquent de ressentir la tension de l’élévateur de la scapula dans cette position, sous la forme d’une tension longitudinale sur plusieurs étages. Il peut être alors nécessaire de vérifier si cette tension persiste lors d’une évaluation en décubitus.
Examen de la divergence passive en décubitus
Procédure
Patient en décubitus, kinésithérapeute latéral à lui. Les manœuvres sont réalisées étage par étage, un doigt correspondant schématiquement à un étage vertébral. Avec la main crâniale, placer le segment en inclinaison latérale et rotation du côté opposé à l’appui et, avec la main caudale, tracter sur l’articulaire postérieure d’une vertèbre vers l’avant et le dedans, en majorant sa divergence. Les deux mains vont dans la même direction.
Étirements musculaires
Contracté relâché du trapèze supérieur en décubitus
Procédure
Le patient est en décubitus, le praticien à sa tête. La tête du patient repose sur le ventre du kinésithérapeute ; elle est maintenue par une main inférieure qui enveloppe et protége le cou et la région mastoïdienne. L’autre main stabilise le moignon de l’épaule et réalise un appui en direction inférieure et caudale.
La tête est placée en inflexion latérale controlatérale et rotation homolatérale, dans cette position de flexion maintenue. Le patient est invité à réaliser une élévation du moignon de l’épaule en direction de l’oreille, avec une contraction isométrique contre une résistance estimée à 20 % de la contraction maximale volontaire, maintenue 7 à 10 secondes, sans bloquer la respiration. La contraction doit être indolore. Après relâchement du patient, la prise crâniale majore la tension du trapèze supérieur en augmentant les composantes dans les trois plans. Cet étirement est maintenu 30 secondes et est répété 3 à 5 fois par séance.
Posologie
Elle varie selon les études, mais les manoeuvres nécessitent d’être répétées plusieurs fois par semaine sur plusieurs semaines pour obtenir un résultat significatif chez des patientes souffrant de douleurs musculaires. Ils pourraient être comparables aux effets obtenus par dry needling [23].
Validité
Les étirements des muscles du cou comme de la région scapulaire sont considérés comme utiles dans le traitement de la cervicalgie chronique [11].
Variante en étirement bilatéral des trapèzes supérieurs
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