
Le torticolis congénital se définit comme une contracture ou une fibrose unilatérales du muscle sterno-cléido-mastoïdien, entraînant une inclinaison homolatérale et une rotation controlatérale du visage et du menton.
Il survient chez un nouveau-né sur 250, s’accompagne d’une dysplasie congénitale de la hanche dans une incidence pouvant atteindre 20 %. Il y a une prédominance masculine avec un rapport de 3 à 2, et il est plus fréquent du côté droit [Gundrathi 2022].
La propension de l’enfant à se coucher sur le ventre du côté de la joue homolatérale au SCM limité peut conduire à terme à la déformation d’un crâne malléable et à une asymétrie du visage.
Facteurs favorisants & co-morbidités
Il n’y a pas de preuves en faveur d’un facteur particulier, même si une mauvaise position intra-utérine est évoquée [Gundrathi 2022].
Cette étude visait à étudier le risque de co-morbidités retrouvées dans le torticolis musculaire congénital (CMT) et à explorer les différences dans les résultats neuro-développementaux entre les enfants qui ont reçu de la kinésithérapie et ceux qui n’en ont pas reçu.
Elle portait sur 917 707 enfants nés en Corée du Sud entre 2008 et 2009.
Elle est très encourageante pour la place de la kinésithérapie. Y’a pas de mal à se faire du bien, donc.
Sinon, sur le torticolis congénital et la thérapie manuelle en pédiatrie, précédemment, sur KINotes.