Jusqu’à présent, aucune étude n’avait démontré son intérêt. 22 participants sains, 11 hommes et 11 femmes (âge: 27,45 ± 4,43 ans, hauteur: 1,73 ± 0,06 m, poids : 66,77 ± 9,24 kg) ont été invités à courir sur une piste de 22 m dans deux conditions: sans et avec la sangle Powers ™ .
L’analyse du mouvement tridimensionnel a été effectuée à l’aide de dix caméras Qualisys OQUS 7 (Qualisys AB, Suède) et les données de force ont été capturées avec trois plaques de force AMTI (BP600900, Advanced Mechanical Technology, Inc. USA). Les tests t de l’échantillon apparié ont été effectués à l’intervalle de confiance de 95% sur toutes les données cinématiques et cinétiques des membres inférieurs.
La sangle Powers ™ a considérablement réduit la rotation médiale de la hanche et du genou tout au long de la phase d’appui de la course de ces sujets sains. D’autres études sont nécessaires pour observer son intérêt chez les patients souffrant de syndrome fémoro-patellaire.
Commentaire :
L’étude fait un peu publi-information, avec une version en accès libre dans Gait & Posture, mais l’effet est vraisemblable. Si c’est de la pub, leur service de com manque d’à propos : comme je n’ai pas trouvé d’illustration Powers™, j’ai mis celle de Donjoy, pour un dispositif similaire, vraisemblablement concurrent. J’espère que Donjoy ne m’en voudra pas.
Dans le temps, on proposait des contention anti-luxation de hanche au même principe, en gros une contention selon les fibres du sartorius(oups ! du couturier, pardon grand’ père, mais c’est comme ça sur AK, on se la pète avec les langues étrangères).
Références bibliographiques :
Greuel H, Herrington L, Liu A, Jones RK. Does the Powers™ strap influence the lower limb biomechanics during running? Gait Posture. 2017 Jun 3;57:141-146. doi: 10.1016/j.gaitpost.2017.06.001. Article sous presse