Généralités
Pour l’épaule comme pour d’autres articulations, le concept anatomo-pathologique reste encore aujourd’hui très consensuel, même si la dénomination des troubles musculo-squelettiques scapulaires devient de plus en plus large avec le temps, passant de la tendinite à la tendinose, de la tendinopathie à la scapulalgie.
Évaluations et traitements sont encore aujourd’hui majoritairement imprégnés de l’idée d’une perturbation biomécanique à l’origine de la plainte, particulièrement pour l’épaule, dont l’anatomie et la fonction stimulent l’imagination des praticiens.
En fonction de la statique de l’épaule, de la position de la scapula, ils en déduisent des lignes de forces et donc la prépondérance de muscles responsables du maintien d’une statique « anormale », des altérations biomécaniques et peut être des souffrances en découlant.
Peu de validations aujourd’hui cependant, de ces pistes…
Observations & signes cliniques
Repérages et topographie de l’épaule
Patient debout ou assis, le kinésithérapeute en arrière de lui, repére la position dans l’espace de repères visuels remarquables (angle inférieur, bord axial, épine de la scapula, acromion).
Les valeurs normales sont à prendre avec précaution tant les scapulas ont naturellement des positions différentes [22].