Auto-palpations du pelvis lors de la marche
Le mouvement de l’os coxal
Se placer, debout, les pouces posés sur la partie supérieure, osseuse, des épines iliaques antéro-supérieures (EIAS), les doigts posés sur la région trochantérienne. Ressentir le mouvement de rotation de l’os coxal lors de la marche. Éviter la partie antérieure des EIAS pour ne pas interposer les insertions du sartorius et du tenseur du fascia lata (TFL).
Le mouvement de la symphyse pubienne
Se placer, debout, les pulpes des doigts au contact de la partie supérieure des branches ilio-pubiennes. Ressentir les montées et descentes des branches lors de la marche.
Auto-palpation du pelvis lors des mouvements lombaires
Se placer, debout, les mains sur les hanches (crêtes iliaques).
Lors de l’inflexion lombaire en cyphose
Réaliser un mouvement d’inflexion latérale lombaire en cyphose. La rotation lombale apparaît homolatérale à l’inflexion latérale. L’os coxal homolatéral ébauche une rotation postérieure, l’os coxal controlatéral une rotation homolatérale.
Lors de l’inflexion lombaire en lordose
Réaliser un mouvement d’inflexion latérale lombaire en lordose. La rotation lombale apparaît controlatérale à l’inflexion latérale. L’os coxal homolatéral ébauche une rotation antérieure, l’os coxal controlatéral une rotation postérieure.
Repérages des fossettes de Michaëlis
Les fossettes de Michaëlis sont les sommets latéraux d’un losange dont l’angle supérieur se situe sur L5, l’angle inférieur la naissance du pli inter-fessier. Selon Kapandji, elles correspondent à la partie haute de l’articulation sacro-iliaque. Elles ne doivent pas être confondues avec les lombaire (EIPS), dont le rebord inférieur se situe de l’ordre de deux centimètres plus bas.
Elles ne sont pas toujours visibles : il peut être nécessaire de palper la région à la recherche d’une proéminence qui correspond à l’EIPS, à ne pas confondre avec de fréquents nodules graisseux sous-cutanés, relativement mobiles sur l’os sous-jacent.
Palpation des EIPS
Procédure
Patient en procubitus. Le kinésithérapeute latéral à lui, les index sur les crêtes iliaques, descend les pouces en longeant les lombaire (EIPS) puis les remonte après avoir accroché la partie inférieure de celles-ci. La partie inférieure est au niveau de S2. Les pouces font dans le plan frontal un angle de l’ordre de 45° avec la ligne bi-iliaques.
La précision de leur repérage est perfectible : les distances moyennes entre un repère retrouvé sous échographie et les repères marqués par un kinésithérapeute sont de l’ordre 20 mm pour le repérage de l’EIPS [19].
Palpation du sacrum
Moins étendu qu’on ne l’imagine, il s’étend des fossettes ou sulcus, situées en dedans des EIPS, au début du pli inter-fessier (hiatus sacré). Les épineuses sacrées sont palpables. Il présente une forme de blason, avec deux angles inféro-latéraux. Sa face postérieure est ressentie en sous-cutané, en posant la main au dessus du pli inter-fessier.
Repérage des articulations sacro-iliaques
Non palpables, elles se situent grossièrement de la partie inférieure des EIPS aux fossettes de Michaëlis, au niveau du sillon médian.
Palpation et repérage des reliefs postérieurs de l’os coxal
Procédure
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