
En Suède, la prise en charge médicale de la gonarthrose peut être à l’initiative d’un physiothérapeute ou d’un médecin. Est-ce que les deux abords sont équivalents ?
Méthodes
Une étude contrôlée randomisée a réparti, entre 2013 et 2017, des patients suceptibles d’être atteints de gonarthrose chez un physiothérapeute ou un médecin pour une évaluation primaire et un traitement.
Les données ont été recueillies avant la randomisation et à des suivis de 3, 6 et 12 mois. Le critère de jugement principal était un score de qualité de vie HQoL, une échelle visuelle analogique de la douleur (EVA) et le 30-s chair stand test.
L’étude était en intention de traiter, les évaluateurs en aveugle des groupes évalués.
Résultats
35 patients ont été suivis par un kinésithérapeute, 34 par un médecin.
Il n’y avait pas de différences significatives en qualité de vie dans les deux groupes. Le score HQoL s’est amélioré de manière significative et équivalente à un an.
Conclusion
Inutile de faire perdre du temps au médecin généraliste pour suivre les genoux douloureux : les physiothérapeutes font ça aussi bien.
Références bibliographiques
Ho CM, Thorstensson CA, Nordeman L. Physiotherapist as primary assessor for patients with suspected knee osteoarthritis in primary care-a randomised controlled pragmatic study. BMC Musculoskelet Disord. 2019 Jul 13;20(1):329. doi: 10.1186/s12891-019-2690-1.