Peut on améliorer les fonctions du contenu en améliorant la mobilité du contenant ? Les ostéopathes estiment que le traitement manuel de la cage thoracique a un effet thérapeutique sur la fonction pulmonaire.
Population-cible
Hommes et femmes en bonne santé, âgés de 18 à 50 ans.
Indicateurs
Mesurés avant et après la séance. Spirométrie. Capacité vitale forcée (CVF), volume expiratoire forcé en 1 seconde (VEMS) et débit expiratoire de pointe (DEP).
Procédure expérimentale
1- Dog Technic
2- Mobilisation passive en pompage du sternum
Le sujet est en décubitus. Le thérapeute à sa tête place les deux mains l’une sur l’autre sur le sternum du sujet. Il est demandé au sujet d’inhaler profondément. Pendant l’expiration profonde, une pression est appliquée avec les deux mains dans la direction caudale et postérieure. La pression a été relâchée lors de l’inhalation suivante. Cette procédure a été répétée cinq fois. Les deux dernières fois sont réalisées avec un recoil (maintien de l’appui puis relâchement brusque, un peu comme ce que font les kinésithérapeutes pour «lever les adhérences pleurales»).
3- Étirement diaphragmatique en position assise
Le thérapeute est debout, en arrière du patient assis. Ses deux mains sont placées sous la partie inférieure de la bordure costale du participant en saisissant toute sa marge costale. Les deux mains accompagnent les mouvements inspiratoires des côtes et empêchent les côtes de revenir pendant l’expiration. Cette position est maintenue, et la procédure est répétée plusieurs fois en différents points du rebord thoracique.
Procédure témoin