
On a pu avoir accès aux annexes de l’article précédemment résumé. Voici donc le protocole de traitement
Dans le groupe manipulations, 7 régions anatomiques potentiellement en lien avec la lombalgie étaient investiguées. Pour chaque région, si une dysfonction somatique était trouvée, l’articulation était traitée. Une technique principale était proposée, et si cette techique ou la position de départ était douloureuse pour le patient, une technique alternative était réalisée. Si le thérapeute ne retrouvait pas de dysfonction somatique, aucune manipulation n’était effectuée sur cette région. Les 7 régions anatomiques étaient :
- l’articulation talo-crurale : technique en décoaptation
- la racine du mésentère
- le diaphragme
- le rachis lombaire : lumbar roll
- les articulations sacro-iliaques
- l’articulation occipito-atloïdienne : technique en énergie musculaire
- l’articulation temporo-mandibulaire : mobilisation en circumduction
Tous les patients du groupe placebo recevaient exactement le même traitement, à base de « toucher léger », avec un déplacement rapide des mains (au moins toutes les 5 secondes). Le patient en decubitus dorsal était ainsi palpé au niveau des pieds, puis des jambes, des genoux, des cuisses, du bassin, de l’abdomen, de la poitrine, de la nuque et du cou et enfin du crâne. Puis le patient en decubitus ventral était de nouveau palpé au niveau de toutes ces zones anatomiques, dans le même ordre.